
Nos nouveaux chercheurs avec une partie de notre équipe de financement
C’est à nouveau cette période de l’année – une période pour accueillir de nouveaux chercheurs à Cancer Research UK. Ce groupe de scientifiques talentueux a impressionné nos comités de financement par leurs idées pionnières, leur talent et leur engagement à nous aider à vaincre le cancer plus tôt.
Les nouveaux Fellows – comme on les appelle – sont encore au début de leur carrière, et nous sommes très heureux de les aider dans leur cheminement.
Si nous voulons continuer à progresser dans la lutte contre le cancer, nous avons besoin de cette brillante nouvelle génération de chercheurs pour susciter de nouvelles façons de penser et faire la recherche qui nous rapprochera de la recherche de remèdes pour tous les types de maladies.
Voici une brève présentation de nos nouveaux chercheurs, et nous avons hâte d’entendre parler de leurs travaux passionnants à l’avenir.
- Docteur Paul Huang de l’ICR à Londres se concentre sur la façon dont les cellules cancéreuses du poumon « recâblent » leur système de communication interne pour devenir résistantes au traitement.
- Dr Trevor Graham, basé au Barts Cancer Institute à Londres, recherche des changements génétiques qui permettent au cancer de l’intestin de devenir résistant au traitement. En utilisant des ordinateurs pour cartographier ces changements, son objectif est de pouvoir prédire comment les cellules cancéreuses s’adapteront au traitement, pour voir si de meilleures combinaisons de médicaments pourraient empêcher le cancer de revenir.
- A l’UCL de Londres, Docteur Sophie Acton étudie les cellules entourant les tumeurs qui pourraient les protéger du système immunitaire. Comprendre comment les cellules voisines « communiquent » avec les cellules immunitaires pourrait être l’occasion d’éliminer ces barrières et d’aider les cellules immunitaires à attaquer les tumeurs.
- Dr Ross Chapman, basé à Oxford, étudie l’un des gènes les plus connus dans le cancer – p53. Les erreurs dans p53 jouent un rôle clé dans le développement du cancer, mais le Dr Chapman étudie certaines des molécules avec lesquelles p53 parle, pour savoir si des défauts dans ces molécules peuvent également conduire au cancer.
- Au Beatson Institute de Glasgow, Docteur Olivier Maddocks étudie comment les cellules cancéreuses transforment les nutriments en énergie et en éléments constitutifs dont elles ont besoin pour se développer. Limiter la quantité de certains nutriments peut aider à ralentir la croissance des tumeurs ou les rendre plus sensibles à certains médicaments.
- Dr Kévin Myant à Édimbourg étudie une molécule défectueuse, appelée RAC1, dans le cancer de l’intestin. Il pense qu’une version défectueuse fabriquée par les cellules cancéreuses de l’intestin est trop active. La recherche pourrait déboucher sur de nouveaux traitements qui bloquent cette molécule défectueuse.
- Docteur Geoff Higginsbasé à Oxford, étudie des moyens de rendre les cellules cancéreuses plus sensibles à la radiothérapie, ce qui pourrait augmenter l’efficacité de ce traitement.
- À Londres, Docteur Michelle Lockley travaille avec des virus génétiquement modifiés pour détruire les cellules cancéreuses. Elle cherche à savoir si la combinaison de ces virus avec divers médicaments anticancéreux les rend plus efficaces.
- Dr Matthieu Hoare à Cambridge étudie la façon dont les cellules défectueuses «s’endorment» souvent en tant que l’un des mécanismes de défense de notre corps contre le cancer. Son équipe cherche à savoir si ces cellules « endormies » pourraient être un signe avant-coureur d’un éventuel développement d’un cancer et pourraient aider les médecins à identifier les personnes à risque plus élevé.
- Et à Glasgow, Dr Imran Ahmad est un chirurgien spécialisé dans le cancer de la prostate. Il mène des recherches en laboratoire pour étudier les changements génétiques qui se produisent dans les cellules de la prostate à mesure que la maladie progresse et devient résistante au traitement.
- Les femmes à haut risque de cancer du sein peuvent se voir proposer des traitements hormonaux pour réduire leur risque. À Londres, Dr Sam Smith étudie pourquoi certaines de ces femmes choisissent d’arrêter de prendre une hormonothérapie.
- Docteur Alice Forster à Londres découvre pourquoi les filles issues de milieux noirs et de minorités ethniques sont moins susceptibles d’avoir le vaccin contre le VPH. Elle utilisera ces informations pour développer des informations adaptées à ces groupes, dans le but d’augmenter le nombre de personnes vaccinées et ainsi de réduire leur risque de cancer du col de l’utérus.
- Des études antérieures portant sur les niveaux de différentes graisses dans l’alimentation des gens et le rôle qu’elles jouent dans le cancer n’ont pas donné de réponses claires, donc à Bristol Docteur Philippe Haycocks’attaque à cette question en recherchant les variations génétiques liées aux différents niveaux de graisses saturées dans le sang des gens.
- A Belfast, Dr Úna McMenamin étudie pourquoi les hommes présentent un risque beaucoup plus élevé de cancers de l’estomac et de l’œsophage que les femmes, en mettant l’accent sur le rôle joué par les hormones (comme les œstrogènes) dans la réduction du risque.
- Le tabagisme reste la principale cause évitable de cancer au Royaume-Uni, et un tiers des fumeurs ont des problèmes de santé mentale. Donc Dr Léonie Brose mène des recherches à Londres sur les meilleures façons d’aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale à arrêter de fumer.
Emma