Selon un nouveau rapport, trop de personnes au Pays de Galles reçoivent un diagnostic de cancer à un stade tardif.
Alors que le rapport annuel 2016 sur le cancer du gouvernement gallois met en évidence certaines améliorations nationales, notamment l’augmentation de la survie, il identifie une poignée de domaines problématiques.
« Les prochaines étapes doivent inclure une action ambitieuse pour augmenter la capacité de diagnostic afin que le NHS du Pays de Galles puisse fournir des tests à temps » – Sara Bainbridge, Cancer Research UK
Le rapport indique que le diagnostic tardif, la lutte contre les risques liés au mode de vie pour le cancer et l’amélioration de l’accès aux tests et aux délais de traitement doivent tous être abordés.
Sara Bainbridge, responsable des politiques chez Cancer Research UK, a salué l’engagement du gouvernement gallois et du NHS Wales pour améliorer les services anticancéreux, ainsi que l’accent mis sur la prévention, le diagnostic et le traitement.
« Nous sommes ravis de voir les allocations de dépenses pour le diagnostic et le traitement – car cela est crucial pour garantir que davantage de personnes survivent à leur cancer », a-t-elle déclaré.
« Les prochaines étapes doivent inclure une action ambitieuse pour augmenter la capacité de diagnostic afin que le NHS du Pays de Galles puisse fournir des tests à temps pour les personnes susceptibles d’avoir un cancer. »
Le rapport décrit les changements mis à l’essai pour développer une nouvelle façon de diagnostiquer les patients qui consultent leur médecin généraliste avec des symptômes non spécifiques pouvant être cancéreux, et pour améliorer les services de diagnostic.
Il demande également aux patients de faire enregistrer le stade de leur cancer au moment du diagnostic, afin de mesurer la performance des services en ce qui concerne le diagnostic précoce.
Le secrétaire à la Santé, Vaughan Gething, a déclaré : « Nous devons détecter plus de cancers à des stades plus précoces, afin que les patients puissent tirer le meilleur parti des traitements disponibles. »
Une forte proportion de patients au Pays de Galles voient leur cancer diagnostiqué à un stade tardif, ce qui entraîne une moins bonne survie, un traitement plus difficile et une moins bonne qualité de vie après le traitement.
Certaines des raisons invoquées pour le diagnostic tardif étaient le manque de sensibilisation du public aux symptômes et le manque de volonté de déranger les médecins généralistes, ce qui a conduit à ce que le diagnostic se produise souvent en urgence, par exemple via A&E.
Le rapport décrit les domaines à améliorer, notamment le soutien à la sensibilisation aux symptômes du cancer et un meilleur accès aux services de médecine générale.
Des améliorations sont également nécessaires dans la façon dont les médecins généralistes reconnaissent les symptômes et orientent les patients suspects de cancer, en particulier le cancer du poumon, où la survie reste inférieure à celle d’autres régions d’Europe.
Les références
Rapport annuel 2016 du gouvernement gallois sur le cancer