Tests sanguins du cancer et apprentissage du VIH – nos derniers Pioneer Awards

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Notre dernière série de lauréats du Pioneer Award s’attaque à certaines des plus grandes questions de la recherche sur le cancer, soumises à notre panel d’experts dans un discours court et accrocheur.

Dans nos 6e autour, nous avons financé 4 nouveaux projets, et voici ce qu’ils vont étudier.

Établir des parallèles entre le VIH et le cancer du poumon – Professeur Charles Swanton et Dr Jonathan Hare

Le VIH et le cancer peuvent sembler être des défis médicaux très différents. Mais approfondissez un peu et des similitudes apparaissent, en particulier dans la façon dont elles s’échappent et épuisent le système immunitaire du corps.

« Certaines règles de la nature sont universelles pour différentes maladies », explique Swanton. « Le VIH et les cancers évoluent et nous voulons les examiner côte à côte. »

Professeur Swanton et Dr Hare

Dans les deux cas, le système immunitaire doit s’adapter en réponse à l’évolution des cellules cancéreuses ou à l’infection par le virus. Et certaines de ces adaptations peuvent être partagées en réponse au cancer et à l’infection par le VIH.

À l’aide d’un nouvel algorithme informatique, ainsi que des données de l’étude TRACERx sur le cancer du poumon de Swanton et des travaux de Hare sur le VIH, ils espèrent trouver ces adaptations communes, potentiellement en déterrant de nouvelles cibles pour les médicaments.

« Nous brisons les barrières entre les deux maladies », déclare Hare. « Maintenant, nous commençons à relier les points pour aider à la fois les patients atteints de cancer et les personnes vivant avec le VIH. »

Arrêter le cancer dès le début – Dr Yi Feng

Les cellules saines du corps subissent parfois des changements, ce qui peut être un premier pas vers le cancer.

Dr Feng

Mais la recherche sur le poisson zèbre et les mouches a révélé qu’au lieu d’alerter le système immunitaire, ces changements peuvent plutôt faire en sorte que les cellules immunitaires jouent un rôle nourricier, aidant les cellules précancéreuses à se développer et à se transformer en tumeurs cancéreuses.

À l’Université d’Édimbourg, le Dr Yi Feng a travaillé avec le poisson zèbre pour espionner la façon dont les cellules immunitaires et les cellules précancéreuses interagissent.

« Le poisson zèbre ressemble beaucoup aux humains dans le fonctionnement de leur système immunitaire », explique Feng. « Nous espérons que l’utilisation de ces poissons pourrait être un moyen d’aider à identifier des médicaments potentiels pour empêcher les cellules précancéreuses de devenir cancéreuses en premier lieu, en testant des milliers, voire des dizaines de milliers de médicaments. »

Feng espère que l’approche révèle de nouvelles façons potentielles de prévenir le développement du cancer.

Tuer les cellules cancéreuses du foie avec la thérapie génique expérimentale – Dr Carin Ingemarsdotter et professeur Andrew Lever

Le cancer du foie est un grand défi, en particulier dans les cas avancés où les médicaments peuvent cesser de fonctionner.

À l’Université de Cambridge, le Dr Carin Ingemarsdotter et le professeur Andrew Lever tentent de trouver un moyen de surmonter cela.

«Nous voulons insérer un gène dans les cellules cancéreuses du foie pour les rendre sensibles à un médicament spécifique», explique Lever.

Professeur Lever et Dr Ingemarsdotter

Et pour ce faire, ils adaptent une technologie d’édition de gènes en laboratoire dans des cellules cancéreuses du foie. Ils conçoivent une technique qui leur permettra d’insérer un gène particulier dans les cellules cancéreuses du foie et d’éviter d’affecter les cellules saines.

Une fois qu’ils auront développé la technique en laboratoire, les prochaines étapes consisteront à la tester dans différents modèles de maladie. Mais ils prévoient également de regarder au-delà de cette maladie.

« Nous espérons que la technique que nous développons pourra un jour aider les personnes atteintes d’un cancer du foie, mais aussi constituer une thérapie potentielle pour de nombreux autres cancers », déclare Lever.

Développer un sang ‘nanotest’ pour le cancer – Professeur Kostas Kostarelos

Les échantillons de sang offrent un moyen facile d’accéder à une mine d’or potentielle d’informations sur notre santé, notamment en ce qui concerne le cancer. Mais notre sang contient tellement d’informations qu’il peut être difficile d’en dégager les parties les plus importantes.

Professeur Kostas Kostarelos

Le professeur Kostas Kostarelos et la chercheuse Marilena Hadjidemetriou, en collaboration avec le professeur Caroline Dive, tous basés à l’Université de Manchester, se sont joints à une initiative mondiale visant à trouver de nouvelles façons d’extraire des échantillons de sang pour obtenir des informations sur le cancer. Et pour ce faire, son équipe va utiliser de minuscules nanoparticules.

« Nous voulons amplifier les signaux du cancer dans le sang qui seraient autrement enfouis parmi toutes ces autres informations », explique Kostarelos.

Son équipe recherchera des molécules qui adhèrent aux nanoparticules dans des échantillons de sang provenant de souris atteintes de cancer. Kostarelos prévoit ensuite de « pêcher » les nanoparticules et d’étudier les molécules collantes à la recherche de signaux provenant du cancer en croissance.

Leur équipe espère que les molécules qu’ils trouveront indiqueront des signes avant-coureurs, ou « biomarqueurs », du cancer qui pourraient un jour être développés dans un test.

Catherine

  • Ces projets sont des exemples de ceux financés par notre Pioneer Award. Les candidatures sont les bienvenues au programme Pioneer Award de la part de tout scientifique, quelle que soit sa discipline, son stade de carrière ou ses antécédents.
  • Vous pouvez lire nos précédents Pioneer Awards, financés depuis novembre 2015 ici : Round 1, Round 2, Round 3, Round 4 et Round 5.
  • Si vous êtes chercheur, vous pouvez en savoir plus sur ce prix sur notre site Web.

Catherine