Oh non ils ne le font pas ! En savoir plus sur les téléphones portables

Un téléphone portableAh, l’humble téléphone portable. L’humanité a-t-elle jamais inventé une technologie plus méfiante ?

Ces petites briques noueuses et sonores de la controverse ont, au cours des dernières années, été accusées de causer une perte auditive, des foulures du pouce, des accidents de voiture, de faux appels au 999, une perturbation des schémas de migration des oiseaux, une perte de mémoire et l’infertilité masculine ; encourager les enfants à regarder de la pornographie ; augmentant le risque d’être frappé par la foudre… sans parler de déclencher l’explosion mortelle occasionnelle. Une liste impressionnante pour ce qui est, fondamentalement, un petit émetteur radio portable [added the word ‘transmitter’ for clarity, since a reader pointed out that mobiles broadcast and receive, whereas radios receive only – HS 7/5/08].

Mais aucune alerte sanitaire n’est complète sans suspicion d’un lien avec le cancer. Et de tous les cafouillages médiatiques récurrents autour des mobiles, cette notion s’est révélée la plus pérenne. Un nouvel élément de preuve émerge presque chaque mois à ce sujet, et plusieurs études semblaient initialement montrer un lien. Mais il y a des défauts importants dans beaucoup de ces recherches.

Pendant ce temps, les preuves qu’ils sont en sécurité continuent de s’accumuler.

Aujourd’hui, un article publié dans le British Journal of Cancer (appartenant à Cancer Research UK) ajoute plus de poids à la pile « sans lien ».

Il s’agit d’une équipe de chercheurs japonais, qui ont mesuré l’intensité des radiations de plusieurs marques différentes de téléphones portables et ont examiné l’utilisation de ces téléphones chez plus de 300 personnes atteintes de tumeurs cérébrales et près de 700 personnes en bonne santé.

Cela en fait le premier du genre à examiner la distribution du rayonnement des téléphones autour du cerveau.

S’il y avait un lien, vous vous attendriez à trouver des tumeurs cérébrales regroupées là où le rayonnement était le plus concentré… mais aucun tel regroupement n’a été trouvé.

Voici donc une autre preuve qu’il n’y a pas de lien entre l’utilisation du mobile et l’incidence des cancers du cerveau.

Mais prouver un négatif est délicat et repose sur le poids de la preuve plutôt que sur un seul élément de recherche. Et les mises en garde habituelles s’appliquent aux effets à long terme des téléphones – nous ne pouvons pas encore les étudier car les mobiles n’existent pas depuis si longtemps.

Mais, si vous lisez ceci sur un téléphone portable, notre conseil est d’arrêter de vous inquiéter du cancer et attention à cette voiture venant en sens inverse !!!

Henri